Lundi 22 décembre 2008 à 21:06
Des secondes cristallisées qui assassinent d'envie, j'en connais tant, comme celle-ci.
Dîtes-moi que je ne l'ai pas volé! Que ce sourire est miens. Que je ne l'avais pas emprunté, pour l'occasion, à cette jeune fille qui portait encore du rose bonbon et des colliers de perles multicolores. Ses cheveux d'or caressaient sa nuque et, pas un jour, elle s'est dite que les couper serait plus sérieux. Elle laissait jaillir de sa bouche, des éclats de rire insouciants, extravagants que je voudrais, aujourd'hui, gober tout rond. Peut-être que l'un inspire l'autre...qu'à deux, ils étaient plus grands.
Dîtes-moi qu'il flotte encore dans l'air du temps ce putain de sourire. Que je n'ai qu'à sucer mon petit doigt, le lever au vent du bonheur et suivre le chemin que dessinent les fleurs sur la couverture colorée...