Vendredi 30 avril 2010 à 15:16

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Vendredi 23 avril 2010 à 22:05


J'ai dévoré le dernier Psychologies du mois d'avril et je suis tombée sur cet article. Emerveillée, il a sonné comme une évidence. Quand je serai grande je veux participer à de tels projets. Je veux ouvrir un atelier. Je fabriquerai de mes quatre doigts mon originalité à partir de ce que mes contemporains auront délaissé.
 

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L’Interloque, l’art du recyclage

 

Giancarlo Pinna, cofondateur :

« Améliorer l’environnement et le lien social, c’est la même chose ! En recyclant les encombrants du voisinage, nous apportons une solution à la gestion des déchets urbains, et recréons de la coopération, de “l’agréabilité”. Les gardiens d’immeubles, les commerçants, les entreprises viennent se débarrasser de leurs vieux néons, de leurs poussettes, capsules ou scies rouillées. Une partie des objets est revendue en deuxième main, l’autre est transformée par dix salariés en réinsertion en objets de décoration ou d’ameublement : des miroirs encadrés de touches de clavier, des fauteuils retapissés de jeans… que l’on revoit ensuite chez les restaurateurs ou chez les avocats du quartier ! Notre “ressourcerie” est une alternative aux déchetteries et aux encombrants.
On retrouve ici quelque chose de la convivialité villageoise : les gens passent pour dire bonjour, on s’appelle par nos prénoms… Notre nature nous amène à être les uns “avec” les autres, et non pas “sur” ou “contre” les autres, comme c’est souvent le cas en ville. »

Esther Dubois :

« Le déchet a été inventé par la révolution industrielle. Autrefois, tout se réutilisait. Ce projet rappelle que le déchet est une richesse oubliée. Il réintègre le sale et les déshérités, transforme les rebuts de l’agglomération moderne en beauté. Une beauté d’autant plus précieuse pour la ville qu’elle émane de l’intérieur, des relations qui s’y créent plutôt que d’équipements coûteux. »

Jean-Pierre Le Danff :

« C’est le rejet de la différence qui perturbe le vivre-ensemble. Or, ici, on redonne une place, en les salariant, à des personnes fragiles que notre culture du cloisonnement renvoie à l’exclusion de la misère ou de l’univers psychiatrique. Intégrer la complexité est plus diffi cile et moins confortable que de séparer et de parquer. Mais c’est en acceptant cet inconfort que l’on accède à l’innovation et à la créativité. » 






       www.interloque.com
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Mercredi 21 avril 2010 à 21:02

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Mercredi 14 avril 2010 à 20:29


 Lundi 12 avril          
22h17 
 

Ma grand-mère m'offrit ce calepin lorsque j'étais encore une petite fille naïve et pleine d'espoir. Je m'en souviens parfaitement car cette période coïncida avec ma visite du Musée de la photographie de Bièvres: une grande expérience du haut de mes neuf ans. En parcourant les pièces sombres et poussiéreuses, remplie de portraits rongés par le temps, du vieux bâtiment, je m'imaginais des histoires de sorcières, des esprits errant au dessus de mon épaule.

J'écris ce soir au fil de la plume. Pour moi. Sans but. Peut-être rechercherais-je un vulgaire échappatoire au quotidien morne et douloureux. Un jour, tu liras ces lignes et tu murmureras en toi que ces nombreuses erreurs t'ont presque couté la plus étonnante histoire d'amour de ta chère existence. Ou bien ces mots resteront à jamais secrets on l'on se sera perdus de vue, perdu tout court...comme dans la chanson.

Je viens de faire un tour aux toilettes. J'ai mangé des asperges au dîner et, comme toujours après avoir dégusté de longues asperges vertes et croquantes, mon urine a cette odeur étrange. Au souvenir de notre conversation passée à ce sujet, j'ai ri. Là, les orteils recroquevillés sur le carrelage froid des WC, je riais.

Tout à l'heure, j'ai abandonné une larme, translucide, frêle, au détour d'une scène cinématographique des plus émouvantes. Comment rester de glace, comment ne pas ressentir la torture de l'épingle à nourris rouillée qui s'accroche à votre cœur lorsque la jolie héroïne meurt paisiblement mais si prématurément dans les bras de son dernier amour? Dans le creux de son cou, avec délicatesse et volupté, elle a soufflé son ultime bouffé d'air. Et, je t’ai vu. Ta joue inlassablement posée sur mon oreiller fleuri. Tes lèvres bleuies, tu étais mon héros, mon désespoir, ma tristesse, mon antre et tu deviendrais mon ange. Ma bouche s'est entrouverte pour laisser s'échapper un gémissement étouffé. Celui d'une souffrance irréelle, démesurément appréhendée, difficilement imaginée. Sommes-nous à ce point égoïstes? Puisque nous avons ce besoin nécessaire de nous reconnaître en l'autre pour ressentir, compatir. Des être complets, aux multiples sentiments? Ou d'un égoïsme prédominant. Il semble que notre ultime sens soit contenu dans cette expression contemporaine d'un point de vue syntaxique grotesque: "Je veux vivre ma vie".

J'étends mes jambes sur ma couette couleur chèvrefeuille, des fourmis dans les mollets. Est-ce que quelqu'un en ce monde a déjà eu l'occasion de connaître cette sensation? Si un peuple de fourmis noires pouvait pénétrer dans mon corps par ma bouche, trottiner jusqu'à mes ongles de pied sans s'essouffler puis ressortir illico presto, je pense que ce serait une expérience captivante. Je ferais certainement un excellent cobaye pour une science novatrice, sensitive et légèrement farfelue qui chercherait à résoudre les énigmes littéraires. Avez-vous déjà pensé à ce que ce serait d'avoir un "chat dans la gorge"? Quel aberration sans parler des boules de poils qu'il sèmerait dans votre œsophage. Curieuse à en bouffer un nid d'abeilles, je ne cesse de vouloir comprendre, réaliser, tester, chercher ce que c'est qu'être vivant.

Et la nuit tombe en entrainant mes paupières. Condamnée à cette autorité naturelle suprême, je me plie à ses quatre volontés: manger, boire, rêver et maintenant, dormir.





Dimanche 11 avril 2010 à 21:51

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