Gentil-cOquelicOt
I came here to take you out
Jeudi 13 août 2009 à 21:47
I've not really found a place that I called Home...
I apologize one second, I'm not in love...
Nothing I have is truly mine... life for rent.
Poussière vivante, je cherche en vain ma voie lactée...
Et je divague, j'ai peur du vide...
Je ris sans rire...
Chaque heure demande pour quoi, pour qui me redresser...
A quoi je sers.
I apologize one second, I'm not in love...
Nothing I have is truly mine... life for rent.
Marjorie,
J'ai préféré t'écrire cette lettre en ce début de troisième semaine car la semaine prochaine s'annonce très chargée. Et puis je compte bien profiter de mon parrain. C'est dommage car je l'aime tellement et je le vois si peu. La seule chose que je sais apprécier dans ce mois de juillet c'est de le voir. Cest l'une des rares choses qui n'ait pas changé. Je n'ai jamais été fou des vacances d'été, surtout depuis neuf ans. Depuis 2000. Ils ont su effacer mon sourire franc.
Hier soir, je me suis retrouvé face à la mer. Devant cette impression d'infini si particulière. J'ai soudain eu l'impression de regarder mon passé droit dans les yeux. Face au début, face à seize années. Qu'est-ce-que j'ai fais de ces années? Pas grand chose. Et c'est sans doute cette sensaton qui est la plus terrible. J'aurais pu faire tellement de choses.
Cette année fut l'une des plus étranges. Je ressentais cette dualité. L'impression que ma place n'était pas là mais, en même temps, je voulais avancer. Je fus d'une lacheté sans nom. J'ai dis oui quand il fallait dire non, je me suis défilé face à des situations auxquelles je ne m'attendais pas, que je ne préférais pas voir, ou qui me faisaient peur.
Je me sens vide, dénué de sens. Beaucoup pensent que je suis un électron libre. Ils ont surement raison. Après tout, on ne peut résumer la vie à des formules écrites, indécises...
Excuse-moi pour la longueur de cette lettre mais je ne suis pas vraiment en état d'écrire. J'espère seulement que tu vas bien et que tu n'es pas assiégée par des pensées comme les miennes. Je suis impatient d'être lundi pour revoir Nantes.
Hier soir, je me suis retrouvé face à la mer. Devant cette impression d'infini si particulière. J'ai soudain eu l'impression de regarder mon passé droit dans les yeux. Face au début, face à seize années. Qu'est-ce-que j'ai fais de ces années? Pas grand chose. Et c'est sans doute cette sensaton qui est la plus terrible. J'aurais pu faire tellement de choses.
Cette année fut l'une des plus étranges. Je ressentais cette dualité. L'impression que ma place n'était pas là mais, en même temps, je voulais avancer. Je fus d'une lacheté sans nom. J'ai dis oui quand il fallait dire non, je me suis défilé face à des situations auxquelles je ne m'attendais pas, que je ne préférais pas voir, ou qui me faisaient peur.
Je me sens vide, dénué de sens. Beaucoup pensent que je suis un électron libre. Ils ont surement raison. Après tout, on ne peut résumer la vie à des formules écrites, indécises...
Excuse-moi pour la longueur de cette lettre mais je ne suis pas vraiment en état d'écrire. J'espère seulement que tu vas bien et que tu n'es pas assiégée par des pensées comme les miennes. Je suis impatient d'être lundi pour revoir Nantes.
Tendrement,
Charles.
Poussière vivante, je cherche en vain ma voie lactée...
Et je divague, j'ai peur du vide...
Je ris sans rire...
Chaque heure demande pour quoi, pour qui me redresser...
A quoi je sers.
Samedi 8 août 2009 à 17:05
" Ravi Shankar, Joan Baez, Jefferson Airplane ou Mélanie, même combat. Même vibrations, même bonheur béat à savourer, tous ces tempos épatants, ces harmonies amies.
Les chapelles viendront plus tard. "
Les chapelles viendront plus tard. "
ROLLING STONE spécial WOODSTOCK