Vendredi 20 février 2009 à 21:54



Marion m'a écrit  "La théorie de Nietsche c'est que la vie n'a pas de sens. Qu'aucune vie ne se différencie des autres. Que rien n'a de sens. Mais donc, qu'il faut vivre l'absurde. Vivre avec ça. Pour y réussir, il faut trouver dans toutes les répétitions de notre vie (vision cyclique), une manière de vivre heureux. Quand on y arrive, d'après Nietsche, on est surhumain.
Tu penses qu'on peut y arriver toi ?"
<3
Ton repas s'est bien passé?


From:achoupeaux@free.fr
To: petitecalimerodeparis@msn.com
Subject: Re: Quelqu'un vous a écrit sur Cowblog
Date: Wed, 18 Feb 2009 16:35:46 +0100

Je ne dirais pas que nous sommes surhumains lorsque nous sommes heureux. Peut-être, qu'en ces moments de bonheur, quelque chose a réussi à toucher un autre quelque chose en nous. Que c'est ça vivre, se sentir vivant: éprouver. C'est vrai, nous sommes tous dans le même sac, cependant, chacun se pense différent. Normal, dans ce monde nous ne sommes qu'une personne à la fois. Alors on se regarde le nombril. Trop?  On vit égoistement  et ça, je pense, que ça peut nous rendre heureux. Même ces samedis aprés-midi durant lesquels tu restes à la maison au lieu de sortir emprunter le soleil quelques heures. Tu dois aider ton petit frère à réussir sa dictée. Le faire passer de 12 fautes à 2 en quelques coups de crayon magiques. Au fond,  tu y trouves ton compte, ta bonne note à toi aussi. Une satisfaction personnelle. Et ça, ça te fais du bien. D'être un homme meilleur. Quand on dit "Il n'y a pas d'action désintéressée" je commence à croire que c'est tout à fait possible. Un sens à la vie? C'est très relatif. C'est la question métaphysique que l'homme effleure depuis des decénnies. Peut-être que vivre heureux c'est "seulement" éviter de se poser  de trop grandes questions ou bien, dignement reconnaître que nous ne pouvons y répondre.




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Une soirée dans un autre monde.
Sauvée je flotte. Tu me retiens contre toi. Sauvée grâce à toi, je flotte dans tes bras.

Lundi 16 février 2009 à 22:42

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Je passe du coq à l'âne. De la cérémonie de mariage colorée où de grands sourires dansaient le madison, la valse, le zouk ou le rock avec une aisance fraîche et naturelle, à la nuit sombre et humide où ma maman s'en va à l'hopital dans des gémissements qui me soulèvent le coeur. Et moi, tout ce qui m'importe c'est...partir. Serait-ce cette lâcheté qui m'emcombre l'âme et déborde au coin de mes yeux? Parce que si la curiosité est un très vilain défaut qui n'a aucun secret pour moi, parfois, lorsqu'il s'agit d'ouvrir les yeux... Fuire, comme je l'ai si bien fait.

Dimanche 15 février 2009 à 15:36

    Cela fait une semaine que je rumine ces quelques indices: " svt, animal, guitare". Impossible de lui faire avouer. "Dis-moi! S'il te plaît, c'est quoi cette surprise? Qu'est ce qu'on va faire samedi?". Je suis si proche du but, il est midi passé et j'aperçois la fenêtre de sa salle de bain. Un léger frisson parcourt mon corps et je crois que l'air froid de ce 14 février n'y est pour rien. La neige fond sous mes pieds. Je marche sur un nuage de poussières dorées. Je frappe doucement à la porte. Ne cassons rien de ce joli rêve. Son visage s'illumine et enflamme mon coeur alors que, ses bras autour de ma taille m'enveloppent d'une bulle translucide, tiède et rose pâle: une bulle à la barbe à papa. Deux coussins par terre, un plateau bleu marine sur lequel repose une boîte de sushis occupent sa chambre. Deux places seulement: une pour toi et une pour moi. Rien que deux places dans notre paradis. Il sourit et je rigole, je ne sais pas vraiment à quoi. Ses grands pieds dépassent de ses genoux. J'aime son regard malicieux, les épis dans ses cheuveux, la façon dont il mange avec les doigts. Puis c'est une chasse aux trésors dans son univers. Je regarde dans tous les coins. C'est la chasse aux cadeaux la plus excitante de mon existence. Hier, la plus belle rose a poussé dans la paume de sa main. Aujourd'hui est né un petit lapin du nom de Chester. Tous les trois, allongés dans un lit en hauteur, nous goutons au bleu du ciel, et nous écoutons d'une même oreille John Frusciante nous transporter un peu plus loin. Un peu plus beau. La suite: je croyais que des étreintes comme celle-là n'existaient que dans les films. Ses baisers sont les plus douces notes de musique. C'est cette sensation qui m'envahit pleinement, elle qui m'a dit "C'est lui". Mais comment traduire cette osmose parfaite, cet arc de chair qui nous lie, ce pont d'étoiles éternelles qui nous rejoint. Je n'ai pas les mots. Egoiste, je les garde pour moi.
Et, il ne me reste plus qu'à attendre jeudi soir pour que la magie recommence...

 
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Concert The Script -Le Bataclan- 19/02/2009 19:30
 

Mardi 10 février 2009 à 18:28


 Vous savez quoi? Il est 18h00 tout rond à mon horloge. Ah oui, j'oubliais! Demain, à 10h30 et des poussières je composerai sur un sujet d'anglais des plus extravagants comme, précédemment, une baby-sitter sexagénaire et cleptomane. Après-demain, je délirerai joyeusement pendant quatre petites heures sur un opuscule d'une trentaine de lignes, rédigé bien sûr par des personnes "très illustres" (synonyme actuel de "complètement fêlée du bulbe"). Et, il est alors 18h03, je pianote sur un clavier d'ordinateur, dans un français peu soutenu. J'ose même dévorer un yaourt à la pèche en dressant une satire contemporaine de l'éducation nationale française. Certains évoqueraient la folie, la démence, le vice! On devrait penser à écrire des conneries plus souvent, ça détend.

Vous savez, je n'ai embrassé que quatre garçons dans ma vie. Et, à ce moment précis, vous poser votre regard sur le coin de votre bureau en essayant de vous remémorer, avec fierté, le nombre exubérant de vos glorieuses conquêtes buccales. Le prénom, l'âge, la couleur de ses yeux? Oh, qu'importe, je l'ai eu! Les filles, qu'est-ce que nous n'avons pas fait, un jour, pour plaire aux garçons? Se rembourrer le soutien-gorge de mouchoir en papier; rire aux éclats à des blagues ringardes; accepter de se visionner un match de rugby de dernière zone, un jour de pluie, et en direct; renoncer à sa barre de milka tous les soirs... Un jour, vous vous êtes affalée sur votre lit, la mine boudeuse en grognant à votre maman: "Je ne plairai jamais aux garçons". Et, en vous serrant contre elle, cette dernière vous a répondu que plaire à tout le monde, ce serait ne plaire à personne. Pourtant vous, c'est bien ce que vous souhaitiez le plus ardemment. Aujourd'hui, j'ai bien compris que le plus dur, ce n'est pas que la Terre entière vous trouve jolie. Le plus difficile, ce n'est pas de plaire
aux garçons. C'est d'en trouver un, par hasard, et de vouloir lui plaire, à lui. C'est de s'habiller le matin en se demandant s'il préfère le turquoise au le gris souris. Lui, c'est celui qui, rien qu'en posant son regard sur vous, vous fait plus d'effet que le grand manège multicolore de la fête foraine de votre enfance. Celui sur lequel votre esprit s'est arrêté quelques lignes plus haut:       
                                                              

 " Il avait les yeux brun carambar..."

Lundi 9 février 2009 à 10:42

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