Gentil-cOquelicOt
I came here to take you out
Dimanche 26 avril 2009 à 21:29
Pardon car,
il m'a manqué. Oh vraiment, qu'est ce qu'il m'a manqué. Horriblement, il m'a manqué. Il m'a manqué. Et il m'a manqué. Et maintenant, il me manque. Je vous jure qu'il me manque. Là il me manque. Tout de suite il me manque. Demain, il va me manquer. C'est fou comme il me manquera. C'est vrai, il me manquera. Et il me manquera. Et puis après, il va me manquer.
Demain je pars dans les Alpes. Trop de choses à vous dire. Enfin, des choses. Pas de temps. Peu. Putain de temps.
Mercredi 15 avril 2009 à 10:28
Cent soixante-sept marches
J'habite la plus belle ville du monde
"Ah, très bonne idée!" "Quoi? On va manger?"
" Monitrice Alice, j'ai mal aux pieds."
Faites un voeux
Robinson. Terminus. Attention à la marche en descendant du train.
Lundi 13 avril 2009 à 20:37
L'amour n'est point le jouet du Temps, dont la faucille
Emporte en son croissant les joues et lèvres roses ;
Emporte en son croissant les joues et lèvres roses ;
Il n'est pas altéré par les jours, les semaines,
Mais endure et survit jusqu'à la fin des temps.
Si ceci est une erreur, contre moi démontrée,
Nul n'a jamais aimé et je n'ai rien écrit.
Mais endure et survit jusqu'à la fin des temps.
Si ceci est une erreur, contre moi démontrée,
Nul n'a jamais aimé et je n'ai rien écrit.
William Shakespeare
Lundi 13 avril 2009 à 12:59
Plus que 26 minutes. Et tu seras là. J'ai cette boule dans le gorge. Elle descend jusqu'au bas de mon ventre. Pourquoi? Ce n'est que toi. Je suis bête, tu ne me lis pas. Tu dois surement regarder les rues parisiennes défiler le long de ta fenêtre. Compter les secondes. Toi aussi. Je viens d'entendre ta voix au téléphone. Comme si c'était la première fois. Tes parents ne s'aimaient plus. Mais nous! Lui, c'est le seul. Plus j'y réfléchis et... C'est le seul à me regarder comme avant. Comme je suis, au fond de moi. Là où je suis fière, épanouie. Quand tu souris, je sais que tu les vois tous ces petits mondes que nous avons bâtis en playmobils. Je sais que tu habites encore notre univers. Il est magique, je vous jure! Nous y sommes les rois. Sans terre, sans monarchie, sans pouvoir tyrannique, sans sujet. Ah non! Nous sommes les rois du bonheur. S'écorcher les mollets dans les ronces, s'armer de pistolets en plastique et partir. On ne jouait pas au policier et au voleur. On était deux agents secrets. J'ai peur. Peur de te dévoiler ce que je suis devenue depuis ton départ. J'ai la trouille, les pétoches, un max, que tu découvres ce qu'ils ont fais de moi. J'appréhende ton arrivée mais je n'ai pas envie que tu parte. Regarde, je perds au babyfoot... Reste. J'ai besoin de toi. Je veux que tu aperçoive sous ce soleil d'avril la petite fille qui t'éclaboussait sous les douches de la piscine municipale, avec qui tu partageais des bonbons, celle que... Viens, on va au cinéma.
Samedi 11 avril 2009 à 10:41
T'es encore plus belle quand il fait soleil
H-3 < PARIS 3