Dimanche 21 mars 2010 à 14:00

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" Qu'as-tu écris sur ma table? Quand l'as-tu frôlée pour la dernière fois?
 Une autre se l'était accaparée, et je brûle d'impatience.
D'être demain, de te lire. J'ai besoin de savoir, de te savoir, là.
Tout contre moi. Sans ça, je crois que je n'existe pas.
Que m'as-tu fais? Je ne me reconnais plus.
Je ne sais plus qui je suis, je tremble un peu, je prie.
Et des milliers de bras tendus dans le vacarme de ma venue,
mais seuls tes yeux me transpercent,
tes mains me réchauffent.
Je grave, au crayon de bois, sur les murs que tu longeras, des mots.
Des paroles, pleines d'un rythme langoureux, chimérique.
Car la musique exprime tellement plus.
Car nous n'avons jamais su parler, que nous nous ressentons bien plus.
Profond. Des mots anglais, en petits paquets. Oui, juste ici.
La table du fond à gauche, collée à la fenêtre. 
Laisse-moi t'évader.
T'écrire sur la peau, te dessiner sur les joues mes faussettes amoureuses.
Caresser tes lèvres, les parsemer de mes taches de rousseur.
Fais moi briller, je ne rejoindrai jamais le ciel.
Différemment semblables. Je t'emmène.
Ecoute ma peau adhérer à la tienne, juste sous la paume de ta main.
Tendrement, intensément. "

 Tell me, Cocoon            
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Samedi 20 mars 2010 à 16:40


" Comment éduquer nos enfants à être libres? Voyez-là le paradoxe.
   Comment conquérir sa liberté en étant soumis à une autorité... "

" L'homme ne peut devenir homme que par l'éducation. Il n'est que ce que l'éducation fait de lui. Il faut bien remarquer que l'homme n'est éduqué que par des hommes et par des hommes qui ont également été éduqués. C'est pourquoi le manque de discipline et d'instruction que l'on remarque chez quelques hommes fait de ceux-ci de mauvais éducateurs pour leurs élèves. Si seulement un être d'une nature supérieure se chargeait de notre éducation, on verrait alors ce que l'on peut faire de l'homme. "

" Sans cela tout n'est que pur mécanisme et l'homme privé d'éducation ne sait pas se servir de sa liberté. Il doit de bonne heure sentir l'inévitable résistance de la société, afin d'apprendre  qu'il est difficile de se suffire à soi-même, qu'il est difficile de se priver d'acquérir, pour être indépendant . "


Kant,
Réflexion sur l'éducation

Laissez-moi libre d'aimer et de souffrir. Laissez-moi chanter et gommez les instants qui vous gènent.
Je m'en vais, embélissez-moi. Mais laissez-moi juste partir seule.

Jeudi 18 mars 2010 à 18:39

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Dimanche 14 mars 2010 à 19:06

Tu n'es pas mauvaise mais tu as encore à apprendre jeune padawan.
En chantier, je m'appelle Teuse. Ok Teuse, attention l'emploi du STO n'est pas chose évidente.
( ndlr: STO = Salade Tomate Oignon, expression en cours d'intégration au GSSB qui suivra probablement le succès fameux de "Enculé!", "Communiste!" ou encore "Sortez-moi de là!" )

* Premier emploi: Le STO informatif

      exemple: "-La famille, ça va?
                        -Salade Tomate Oignon, tout ça, tout ça..."


* Deuxième emploi: Le STO foutage de gueule

     
exemple: Fille: -Oui, moi dans la vie, j'aime les fleurs, la neige, le printemps mais je déteste le nutella! J'adore le poney aussi et la clarinette bien entendu...
 Garçon: -La vérité? Salade Tomate Oignon et tout et tout?

 
Ici s'achève le cours spécial STO remise à niveau. La réussite de cette expression ne se base pas tant sur l'essence de cette dernière mais plutôt sur son utilisation. Bien sûr, elle est à dire avec l'accent turc de tous les kebabs du monde.


Il faut que je te le lèche, on s'épile et on se fait une touffe!
(Note pour les débutants: "Il faut que je te laisse, on s'appelle et on se fait une bouffe" se traduit en tchéchène par la phrase ci-dessus).
Effectivement, je dois faire mon TP de chimie...NIKEBOUBOUK! Avec la cuite de hier soir, je n'ai pas encore la réalité en face des trous mais je ne m'inquiète pas trop. Ouai, je prends une crêpe quoi.

Sur sexe, à moins. "

Mardi 9 mars 2010 à 20:59


Assis dans un hall de gare à regarder passer les trains installés entre deux matins, à compter les astres un par un. Seul dans ce hall de gare, ni nerveux, ni serein. Avec mes bagages a la main, peu à peu tu me reviens.

Je te revois encore me dire tout bas que cet homme, tu l'adores. Malgré tout, il compte pour toi. Blessée de ces mauvais tours, tu lui reviens sans détour. Je nous aperçois encore au delà de nos visages, bien au delà. Ces minutes telles de l'or passées a deux pas de là.
Tes pleurs sur mon épaule. Tous m'atteignent, aucuns ne me frôlent.

Sur la terrasse d'un café, tu me dis que lui, c'était le premier. Et d'ailleurs, il l'est toujours. Premières vraies blessures, premier vrai amour. De ces paroles insensées, tu en as fais une force. De ta peau, une écorce. Que le temps a passé... Je te reverrai encore me dire de vive voix: "Que cette passion me dévore malgré tout je ne pleure pas. Aujourd'hui c'est a mon tour de lui revenir sans détour".

On s'apercevra encore quand je passerai par là. Ces minutes toujours telles de l'or, autour d'un verre, on les dégustera. On se reverra encore. Même après tous les après.


[ Whatever my age, my responsabilities or my future, I really think it's necessary to keep an eye on my past because it takes part of myself. Even if, sometimes, I'd like to forget it or convert it into something else, my souvenirs remind me of those moments I lived and they are unreachable but very precious. ]

 

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