J'assiste à ce déballage, grandiosement pédagogue de savoir, un jour fondamental, l'autre existentiel. Mes pieds s'agitent sous ma table parsemée de quelques grafitis pleins de soleil, de vie. De moi. C'est k, mais c'est aussi -k ! Ne l'oublions pas. Le gamin sur la prairie a stoppé le ballon au vol. J'ai le genou qui me gratte. Son écharpe sent les flocons d'hiver. Deux étages nous séparent. C'est haut. Un jour je pourrai voler. Pas comme un vautour mais comme un papillon. Mon orteil frotte ma semelle rose. Une envie de gervais aux fraises. Les arbres, ils perdent leurs feuilles. Numéro de charme. On n'est jamais qu'à moitié là, un pied au sol et l'autre pendant insouciemment dans le vide. Regardez, écoutez. Je ne vous appartiendrai jamais les jambes croisées.