Mardi 10 février 2009 à 18:28


 Vous savez quoi? Il est 18h00 tout rond à mon horloge. Ah oui, j'oubliais! Demain, à 10h30 et des poussières je composerai sur un sujet d'anglais des plus extravagants comme, précédemment, une baby-sitter sexagénaire et cleptomane. Après-demain, je délirerai joyeusement pendant quatre petites heures sur un opuscule d'une trentaine de lignes, rédigé bien sûr par des personnes "très illustres" (synonyme actuel de "complètement fêlée du bulbe"). Et, il est alors 18h03, je pianote sur un clavier d'ordinateur, dans un français peu soutenu. J'ose même dévorer un yaourt à la pèche en dressant une satire contemporaine de l'éducation nationale française. Certains évoqueraient la folie, la démence, le vice! On devrait penser à écrire des conneries plus souvent, ça détend.

Vous savez, je n'ai embrassé que quatre garçons dans ma vie. Et, à ce moment précis, vous poser votre regard sur le coin de votre bureau en essayant de vous remémorer, avec fierté, le nombre exubérant de vos glorieuses conquêtes buccales. Le prénom, l'âge, la couleur de ses yeux? Oh, qu'importe, je l'ai eu! Les filles, qu'est-ce que nous n'avons pas fait, un jour, pour plaire aux garçons? Se rembourrer le soutien-gorge de mouchoir en papier; rire aux éclats à des blagues ringardes; accepter de se visionner un match de rugby de dernière zone, un jour de pluie, et en direct; renoncer à sa barre de milka tous les soirs... Un jour, vous vous êtes affalée sur votre lit, la mine boudeuse en grognant à votre maman: "Je ne plairai jamais aux garçons". Et, en vous serrant contre elle, cette dernière vous a répondu que plaire à tout le monde, ce serait ne plaire à personne. Pourtant vous, c'est bien ce que vous souhaitiez le plus ardemment. Aujourd'hui, j'ai bien compris que le plus dur, ce n'est pas que la Terre entière vous trouve jolie. Le plus difficile, ce n'est pas de plaire
aux garçons. C'est d'en trouver un, par hasard, et de vouloir lui plaire, à lui. C'est de s'habiller le matin en se demandant s'il préfère le turquoise au le gris souris. Lui, c'est celui qui, rien qu'en posant son regard sur vous, vous fait plus d'effet que le grand manège multicolore de la fête foraine de votre enfance. Celui sur lequel votre esprit s'est arrêté quelques lignes plus haut:       
                                                              

 " Il avait les yeux brun carambar..."

Par seyahatte-olmak le Vendredi 13 février 2009 à 21:30
Oh cette écriture...
Ces mots sont tous simplement beaux...
Par Got-a-secret le Mercredi 6 mai 2009 à 20:29
Oh j'adore ce texte!
 

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