Mercredi 7 janvier 2009 à 20:41

 

J'étais assise, pelotonnée, un peu anxieuse, les doigts gelés entre mes cuisses, mes gants bariolés multicolores sur mes genoux, un mouchoir sortant de la poche, observant le paysage-crème-fouettée, seule dans mon monde, à l'arrière de cette voiture, de la musique plein les oreilles, plein la tête et puis peut-être plein le cœur.  J'allais y retourner, comme si ça faisait une éternité, que je ne mettais pas levée si tôt, que mon nez n'avait pas rougi à cause du froid, que je n'avais pas préparé mon sac, réfléchi à mon emploi du temps, à mes notes, mon bulletin, mon avenir, en tout cas pas professionnel: plutôt fantaisiste. Tout était si léger. Rythmé par cette mélodie, même le bac oral de français m'amusait, et je me voyais perchée sur le bureau des examinateurs, prise d'un accès de folie musicale, leur prouver ma joie de vivre. I'm gonna jump on to the table and dance my ass off till I die.J'ai un ouragan dans la tête et un volcan entre les poumons, des griffes sous les ongles et la rage dans la gorge, le feu sous les talons, des braises dans les yeux, je me consume et renais plus volage de mes cendres. C'est drôle, je ne m'étais jamais encore apercu phoenix.

I won't be able to forget this because it's very deep inside.

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