16h43, à mon bureau d'intello.
Hey ma gueule! ça fait longtemps que j'ai pas gratter sur ta face! Bon j'arrête de faire ma kaira bièvroise vivant dans les champs de paquerettes (comme me le font si gentillement remarquer mes camarades de classe adorés!^^ ) et je réitère dans un langage plus soutenu qui mettrait en exergue mon art d'écriture maientique laissant, de par le fait, le public stoique...ça fait un peu trop là? Très bien, premièrement je dois annoncer d'une voix calme et posée, me retenant de sauter à travers ma chambre tel Coco-lapin - chambre qui, soit disant passant semble avoir servie de champ de bataille durant 39-45 -parce que C'EST LES VACANCES!!! Et pour plagier mon Pinpin chéri, j'ajouterai :
-" Et ça, c'est bon! =D "
De plus, j'ai des nouvelles toutes fraîches: radio-potins-Jojo à l'antenne! Le côté pas gégène de l'histoire c'est, qu'aujourd'hui, journée sombre au temps pourri où la pluie tombe telle Marguerite (la vache qui pisse), où même les oiseaux hibernent croyant le soleil parti dans l'hémisphère Sud, bouger son popotin sur un air de samba enjoué, Marjo-L'escargot-qui-kiffe-les-Coquelicots (by Sasou) a légèrement le moral dans ses grosses chaussettes à carreaux. Tout a commencé ce matin, lorsque mon papi Raymond est venu m'arracher au confortable matelas de ma Lolo d'amour, avec qui je mattais Sex & the city en se demandant pourquoi Tray est un refoulé du zizi sexuel qui s'excite devant les roploplos frippés d'un mannequin de Bonnet X. Je descends alors du joli petit immeuble rose aux milles beaux-gosses et m'engouffre sous la flotte avec mes yeux de souriceau nouveau né et mes tiffes poil de carotte frisotant. Arrivée dans l'espace gris puant étrangement le potiron séché, le grand paternel me sort:
-" Tiens la voyageuse! Alors, quoi de neuf?"
A vrai dire, je me tate quelques secondes en me demandant si j'allai retracer mes derniers jours en lui expliquant donc que j'ai commencé par me goinfrer de bouffe chinoise à minuit avec ma tarée de meilleure amie, qu'après cinq heures de sommeil, je suis partie en petite robe moulante h&m direction Panam pour une aprem shopping avec mes copines nymphos, Pinpin ainsi que Mister Poulet et Diego Bling-Bling (grâce à qui le RER n'a jamais été si coloré) . Après plusieurs heures a errer dans le métro ou quelques "Hey mec mais ta l'air d'un guedin, vas-y on prend le tromé s'tu veux aps zoner comme un faya! ", j'ai finis par glander, hier soir même, sur une colline boueuse de la coulée verte en compagnie de mes baratiens préférés qui, après une ou deux bouteilles de Vodka-coca-fraise (préparée par notre Théo chéri) pour certains: dansaient la macarena sur le stade de foot, pour d'autres: vidaient leur pauvre estomac derrière un buisson. Après moulte réflexion, je réponds poliement:
-" Oh, la routine quoi..."
Gardant pour moi mes passionantes aventures d'ado légèrement fracassée du bulbe. La fin du trajet jusqu'à ma petite campagne se déroulera en silence...enfin, hormis ce chant de pigeon crevé émanant de l'autoradio, à cet instant précis branché sur Chantefrance. C'est alors que je crois littéralement anuscoper quand, en prêtant l'oreille, j'arrive à comprendre que le bourré de chanteur improvisé baragouine, je cite:
- "Elle m'était du vieux pain sur son balcon, pour attirer les moineaux, les pigeooons"
Et ben! mon pote, je doute même qu'avec ton son périmé venant du ciel, les piafs s'enthousiasment à l'écoute de ce texte des plus philosophique! Bref, je suis à présent dans mon canapé de cuir qui s'évérait blanc, à la base, bien sûr c'était avant la tornade "Face-de-Hamster" qui confond le pauvre sofa avec un navire de guerre durant ses phases skyzo de Barbe Rouge d'1m20. Vêtue telle l'inouit parisien avec mes trois pulls multicolores, mes chaussettes rembourées de sky et l'écharpe Mickey de mon Juju d'Pomme, je déguste un bon chocolat brûlant devant une série des plus nianian où, à chaque épisode, la blondasse silliconée se fait agresser sexuellement par un moustachu fort répugant. Mon gargentuesque désir de zapper vers n'importe quelle autre chaine culturelle comme CanalJ et l'incontournable Titeuf ou encore TMC: TV pépé avec l'inspecteur Morse qui ne saurait tarder à crever en pleine enquête dans les prés. Un seul obstacle: les quelques périlleux et nuisibles centimètres qui me séparent du débris nous servant de télécommande. Enfin, finit de me plaindre! Je décide de songer aux projets avenirs largement positifs que m'offre ce début de vacances de février, passant outre le temps de pingouin que j'aperçois derrière la porte-fenêtre du salon.