Vendredi 11 juin 2010 à 20:32



Parce qu'il est 20h14, mon bureau sens dessus dessous.
Parce que je ne peux plus te susurrer tous ces désirs qui bourgeonnent en moi comme les cerises rouges sur l'arbre fleuri, en face de ma fenêtre. Parce que j'ai envie de toi, de ta peau, de tes yeux me caressant du petit orteil à la pointe des cheveux, de tes mains au creux de mes reins, de tes lèvres humides et de tonair fébrile sous mes cils. Parce que je ne peux plus supporter ton regard dur et opaque, ton absence omniprésente et les fantômes, tes clones, dans mes cauchemars, au matin. Parce que l'eau brumeuse déborde silencieusement de la baignoire quand je pleure. Parce que les nuits sont sombres et mes ongles rongés comme jamais. Par l'ennui, la solitude, l'attente. Parce que je suis une paienne pleine de prières et de croyances irrationnelles. Parce que même vulgairement je t'aime, putain. Et je veux être cette imbécile dans la chanson: heureuse à en mourir. Réchauffe-moi, tatoue mon être du bout de ta cigarette rougeâtre.  Change mon paysage, remplace mes pupilles délavées. Laisse dégouliner dans mon cou les paroles sales et rugueuses que tu saisis avec des pincettes aiguisées. Parce que, il faut le croire, je t'aime à en être la dernière des connes.

Par Un-sourire-suffit le Vendredi 11 juin 2010 à 21:45
Moi aussi, j'aime celui qui subit pratiquement toutes mes humeurs.
Seulement, j'ai PEUR. Putain, je l'aime!! Fais chier!
 

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