Mardi 9 mars 2010 à 20:59


Assis dans un hall de gare à regarder passer les trains installés entre deux matins, à compter les astres un par un. Seul dans ce hall de gare, ni nerveux, ni serein. Avec mes bagages a la main, peu à peu tu me reviens.

Je te revois encore me dire tout bas que cet homme, tu l'adores. Malgré tout, il compte pour toi. Blessée de ces mauvais tours, tu lui reviens sans détour. Je nous aperçois encore au delà de nos visages, bien au delà. Ces minutes telles de l'or passées a deux pas de là.
Tes pleurs sur mon épaule. Tous m'atteignent, aucuns ne me frôlent.

Sur la terrasse d'un café, tu me dis que lui, c'était le premier. Et d'ailleurs, il l'est toujours. Premières vraies blessures, premier vrai amour. De ces paroles insensées, tu en as fais une force. De ta peau, une écorce. Que le temps a passé... Je te reverrai encore me dire de vive voix: "Que cette passion me dévore malgré tout je ne pleure pas. Aujourd'hui c'est a mon tour de lui revenir sans détour".

On s'apercevra encore quand je passerai par là. Ces minutes toujours telles de l'or, autour d'un verre, on les dégustera. On se reverra encore. Même après tous les après.


[ Whatever my age, my responsabilities or my future, I really think it's necessary to keep an eye on my past because it takes part of myself. Even if, sometimes, I'd like to forget it or convert it into something else, my souvenirs remind me of those moments I lived and they are unreachable but very precious. ]

 

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