Mardi 20 octobre 2009 à 18:34

    
  
  Je me suis assise par terre en tailleur. Je ne me relèverai pas. C'est toujours la même chose, et pourtant cette fois... Je n'ai plus envie d'écouter de la musique. Les pains au chocolat dans le placard de la cuisine ont perdu leur saveur. Je fume des malboros light. Seule cette odeur m'est supportable. Mais depuis ce soir... Je ne suis moi qu'à moitié. Pire, je suis mon un quart. Voilà ce qu'il arrive les enfants lorsqu'on s'abandonne à un ange. Un jour, il déploie ses ailes, s'envole et réalise que l'air est plus pur ailleurs. Jai du mascara noir charbon jusqu'au faussettes de mes joues et le creux, juste aux dessus de mes lèvres, paraît à présent inondé par ce liquide sal et sombre. Je regarde les secondes s'évaporer. Celles que j'ai tant aimées semblent déjà oubliées, effacées, terrassées. Peut-être les ai-je tout bonnement imaginées ces 63 113 851 .9 secondes. Le bonheur, la luxure, le beau temps, les étoiles dans ses yeux. Tout ça n'a existé que pour moi. Surement. Tristement.
    Des regret, des remords, des bout de phrases se baladant encore sur mes doigts. Tout ce que ce "nous" ne pourra plus jamais dire. Papillon, virevoltant parmi des milliers de fleurs, je suis venue mourir auprès de la seule. Si le tout est plus important que la partie, je contesterai en affirmant que cela est relatif. J'ai trouvé ma rose. Je l'ai perdu. Gentillement, elle m'a laissé. Depuis, les yeux vides et la peau arrachée, je vis sur d'autres planètes. Je suis amoureuse de mon double maléfique, de mon déstructeur, du maître de mon sourire, de celui qui a prononcé mon jugement final et me laisse périr. Les seuls moments de repos, je les trouve dans les instants où il daigne déserter ma pensée. Un bijou dans un bocal. Une promesse qui ère dans le temps. Les jours. Les années. Si tout était réparable, si la chair ne cédait pas sous le poids des larmes.
 
 


Par xavier le Mercredi 16 décembre 2009 à 1:10
C'est tellement beau que j'ai du mal à écrire... Tout est si "semblable" que je me perds à deviner d'entre les souvenirs ceux qui sont tiens et puis les miens. C'est un peu comme si tu avais vécu, observatrice silencieuse, à mes cotés. Tu sais tellement tout, tout en ne sachant rien... d'ailleurs tu fais erreur, ça moi je le sais, du moins j'ai trouvé de quoi le croire, parce que j'ai vu ce à quoi tu sera encore aveugle le temps qu'il faudra.....
- "Tout ce que ce "nous" ne pourra plus jamais dire" - L'idée que tu avais de "lui et toi" n'a plus de sens, c'est peut-être vrai, mais sache que "nous" ne perd jamais sa signification, "nous" c'est tout ce qui est toi accompagnée de qq'un qui ne faillira pas à ton bonheur. Le "nous" est une constante universelle que certaines personnes ont la chance de connaitre, et ne l'oublient jamais. Tu l'oubliera. Et je ne te le dis pas parce que c'est une idée réconfortante, tu sais que je ne suis pas comme ça, mais je te le dis parce que je suis persuadé que tu mérites d'oublier, tu mérites qu'un "nous" te fasse oublier tous les autre.

Bise.
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://gentil-coquelicot.cowblog.fr/trackback/2920670

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast