Vendredi 4 juillet 2008 à 12:59

" Entre nous,  ça toujours été fusionnel, passionnel, jamais d'indifférence. Je n'ai jamais réussi, année après année, à me lasser d'elle, tu sais. Même nos enfants passaient au second plan. C'était elle d'abord. Elle, elle, elle, toujours elle. Le temps avait beau passer, je la regardais toujopurs comme un môme regarde sa mère. J'étais fier de me balader à ses côtés, je la trouvais belle dans tout ce qu'elle faisait, je scrutait le moindre de ses gestes dans l'adoration: je pensais que c'était la fille qui se fringuait le mieux au monde, qui se maquillait le mieux, qui avait le plus de classe, elle qui avait le goût le plus sûr en tout, le meilleuir sens de l'art de vivre, elle qui savait le mieux recevoir les invités dans une maison, elle qui savait le mieux donner une âme à une maison, elle qui parlait le mieux, que c'était la plus intelligente des femmes, la plus cérébrale, la plus fantaisiste, la plus sexy, la meilleure baiseuse -d'autant plus idéalisée qu'elle ne voulait pas de moi- la meilleure danseuse, la meilleure cuisinière du monde et aussi la meilleure mère du monde, même si j'vais du mal à lui coller l'étiquette de mère tant je la trouvais bandante, plus bandante encore qu'au premier jour, de plus en plus bandante avec la maturité, que c'était elle qui prenait les meilleures décisions, d'ailleurs je la laissais toujours décider et parler à ma place tant j'étais fier d'être au bras d'une fille pareile. Tout ce qu'elle pouvait rater, tout ce qu'elle pouvait objectivement faire de mal comme tout ce qu'elle avait manqué de faire avec moi pour me prouver sa tendresse, tous ses défauts tenaces depuis le premier jour: me faire la gueule vingt heures sur vingt-quatre, me faire la leçon à tout bout de champ, compliquer les situations, les mots gratuits qui font mal, ses regards noirs qui me glaçaient, jamais contente, toujours insatisfaite, trop exigeante, trop peu de câlins, trop peu de mots doux, trop peu de regards amoureux,la versatilité, l'imprévisibilité, les ambitions vélléitaires, son pessimisme chronique, l'orgueil,,la violence et la colère, bref tout ce qu'au fond de moi je réprrouvais d'elle, je ne lui faisais jamais vraiment mettre le doigt dessus [...] Tous les autres couples me paraissaient plus ternes, moins lumineux, moins passionés, moins beaux que celui que nous formions, mais ô combien plus équilibrés, mieux assortis, et objectivement plus sereins sexuellement. "

 

Banal et unique, courant et innattendu, simple et renversant, drôle et appreurant, cru et doux, entier et secret, hypocrite et vrai, savouré et ... j'aime.


 
J'étais derrière toi  , Nicolas Fargues

Lundi 16 juin 2008 à 18:19

           Mon ange - mon tout - mon moi. Sois calme - aime-moi - aujourd'hui - hier - quel désir baigné de larmes vers toi - toi - toi - ma vie - mon tout - Adieu - Oh continue de m'aimer - ne méconnais jamais le cœur tant fidèle de ton bien-aimé,
à jamais à toi
à jamais à moi
à jamais à nous                            
             
                                                                               par  Ludwig van Beethoven
                                                                                Lettre à l'immortelle Bien-aimée
 
 
 
      Tu es vraiment la femme de ma vie mon coeur.
 
                                                                                    par Lui. . .

Lundi 16 juin 2008 à 15:38

 

 

Messages envoyés    15/06/2008  20:36

Coucou tout le monde! Je tiens à vous annoncer que je pars demain matin pour Exeter avec Miss Maher donc il fallait ,aavnt, que je vous dise cela: j'étais très très heureuse de passer cette soirée étonnante et inoubliable à vos côtés car...quand je nous regarde je me dis que nous sommes belle et grande famille et que je vous aime tous pour ce que vous êtes, tout simplement. Bref deux mois sans vous, ça donne envie de "quicher" (N'est ce pas Quantin !).  Excusez-moi aussi pour mpn attitude de stréssée de la vie par rapport  à l'état de la maison après cette "petite"  fête de pré-vacances. Pour finir, je vous embrasse fort et HAVE A GOOD TIME pendant le super été qui s'annonce. Bien sûr, à bientot! =D <3
 

de Mattounet        14/06/2008  10:59

 Marjo, je sui sérieu ct la meilleure soirée dma vie! Merci infinimen à toi é a tn père (jmatentai pa a mfair ramené en 4x4 BMW XD !). On srapel pr une prochaine soirée ou pr koi ke se soi ! Bsx jtd

de Port Celinours       14/06/2008  12/58
Merci encore pour la soirée! J' t'aime méga fort =D groos bisous et à ce soir!
 

de Fanouch        14/06/2008  13/53
Le petit poucet que je suis a semé son short rose, son débardeur bleu, son collier,ses lunettes de soleil et sa montre ché toi! XD Tu peux me les ramener? bisous!
 

de Ju D'pomme      15/06/2008  20:38
Hey ça fait plésir ton mess! Passe de bnnes vacs tite soeur J T M
 

ode Gabinou        15/06/2008  20/45
Kikou Marjo, tn message est hyper touchant, c vrai ke ta soirée été super! toi oci tu va tp me manké comme ts lé membres de la gde famille kon forme ^^. pass 2 tré bnnes vacks ma marjo, éclate toi bien en angleterre av lolo. gros bsx, jtm tré fort.
 

de Guillaume      15/06/2008 21/12
Bon séjour profite bien tu va me manquer...merci pr tout bnne nuit, à dans 3 mois...ma tite soeur adorée
 

de Edouard     15/06/2008  21:49
Marjo , mille merci pr cette soirée et désolé pour le bordel de la soirée dans ta piscine. Bonne vac (L) eddy. Kiss.
 

de Théo      15/06/2008  22:04
Lol je crois que pour le stress ça vient de la carotine de tes cheveux! C'est vraiment gentil ce sms! Mais pour la soirée c'est surtout toi qu'on doit remercier, c'était mortel et franchmen 'étais pas si stréssé que ça! Bon voyage, à dans 2 mois! Gros bsx de la part de cheveux banane !
 

de Mattounet     15/06/2008  22:06
Merci beaucoup Marjo. Tu sais que tu as réussi à me dégouter de mes soirées !Tu vas me manquer c'est un truc de ouf! J't'avourai que j'ai un peu peur que nos relations se résument à se voir une fois comme ça de temps en temps mais sache que je tiens énormément à toi car tu es vraiment une fille en or! :D Je sai que tu vas pas me croire et que personne ne me croit comme ça mais je pleurs d'émotion. C'est le moment de l'année où tu regrettes tant de choses. Je t'aime très fort ossii TU VAS ME MANQUER! Sur ce BONNES VACS!!
 

de Aleks        16/O6/2008  10:43
Oh ma tite Marjo il est super ton sms: J'espère que tu vas bien t'amuser pendant ces vacances! T'es une fille géniale! Jtm fort ma roukine!! Pleins de bisous...je t'embrasse  <3
 

de Smacks  16/O6/2008  10:55
Nous aussi on t'aime ma Marjo! <3
 

de Mn Pinpiiin 14/06/2008 12:23
Moi oussii. J'ai passé la plus belle nuit de ma vie avec toi...la plus curieuse, la plus déjantée..la meilleure.  La plus amoureuse . Je voudrais que ça ne s'arrête jamais :$
 

 

Mais aujourd'hui de Tuch <3     16/O6/2008  10:33

YEAH YEAH TWO NIGGAS IN THE FRONT! ENGLAND HERE WE ARE!! J-1 ma gueule! J'ai des trucs à te raconter!

Jeudi 12 juin 2008 à 21:00

 Il est presque 13h sous le rebord du toit de Crescendo, le petit magasin de chaussures de Verrières-le- buisson, sept jeunes filles, les bras encombrés de paquets, espèrent passiemment une quelconque acalmie du ciel qui  joue, imprévisible et espiègle, en ce dernier jour de cours, pour beaucoup triste et mélancolique. Soudain les esprits s'agitent dans un brouhaha comme le début d'un orage resonnant dans le centre maussade. Elles sont courageuses, la course commence: un, deux, trois! Les corps s'éparpillent dans la pénombre d'un jour gris souris, chacune suit pressamment le chemin que sa tête a choisit d'un premier avis entre les rideaux de goutellettes tièdes qui ruissèlent sur leurs corps et les flots translucides jonchant les longs caniveaux de pavés. La vue voilée par l'air chaud et humide émanant des pots d'échapprements, l'agilité fragilisée par la légère brise frissonante de cet fin de juin plutôt surprenante, elles parcourent trottoirs, parcs, chemins de terres, rues goudronées, essayant toujours de se protéger. Pourtant, moi parmis ce petit monde, je me laisse aller à marcher dans les flaques d'eau, à esquiver les arets de bus, j'avance lente et attentive comme pour ne perdre aucun détail de cette scène peu banale. J'arpente ce passage fleuri, des mèches de cheveux dégoulinantes collées au visage, je souris, en cherchant vainement un centimètre carré de sec sur mes habits, ma tristesse et ma nostalgie semblent glisser tout le long de moi même comme la pluie coulant sur ma peau claire: ce sentiment d'appartenir au monde des grands...celui où l'on ne court pas dans les flaques d'eau.


                                  I'm driving too fast, I'm driving too far
                                           I'd like to change my point of view
                                              
        I feel so lonely, I'm waiting for you
                                     But nothing ever happens, and I
wonder

                                     I wonder how, I wonder
why
                         Yesterday you told me 'bout the
blue blue sky
                                                             And all that I can see is just a yellow lemon tree

                                                                                          La, la da dee da,

Pour Elle, secretement cachée dans mon coeur.

Lundi 9 juin 2008 à 20:14

Je descends les marches gaiement. Pour une fois. C'est surprenant. La porte battante et brune claque dernière moi. Je n'y prêterai aucune attention. Je contourne le parterre de fleur qui lui aussi s'éveille. Mon esprit de même. J'ai penser. Je n'ai pas réfléchi. Mais j'ai choisi. Are you alive? Combattre le mal par le mal. Mes dents se serrent. Un grincement strident comme l'apréhension de ce mal déjà bien connu. Trop connu. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. ça tire. ça pique. Je sens. Mais je n'écoute pas. Un léger coup d'oeil sur cette boursoufflure qui bleuit ma cheville. Elle a l'air si fragile. Je ne l'accepte pas. Je ne l'accepterai pas. Mes pomettes rougissent. Le vent caresse alors mon visage. De plus en plus fort. C'est presque une claque. Une claque qui dit:      -" Vas-y gamine! "   . C'est normal. Je L'affronte. Lui, le vent ou ce que eux ils appellent en langage médical mon handicap. Celui de mon corps. Celui d'avoir voulu quitter prématurément le monde des enfants. Plus que quelques mètres. Je ne renoncerai pas. Une bouffée d'oxygène. Je ressens. Mais j'avance. Mes fossettes se creusent. Un large sourire s'esquisse. Un air de malice. Un zeste d'ironie. Une pointe de satisfaction. C'est seulement après les petits bobos de la vie que l'on comprend la magie d'une simplicité telle que ... courir.

  

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